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Méditation 1

26/03/2020

N. ZRIDA

Bonjour Ă  toutes et Ă  tous,

je vais essayer de vous accompagner tout au long de cette pĂ©riode afin, si possible, de vous apporter un rĂ©confort moral.  Cela vous permettra de ne pas vous laisser entraĂźner par la panique qu’engendre tout ce que vous pouvez apprendre Ă  travers ce que vous voyez et ce que vous entendez.

Pour cela, nous allons commencer par vous amener à la réflexion de ce conte.  Il nous apprend à relativiser en permanence les événements que nous pouvons vivre, comme celui que nous sommes en train de traverser, plutÎt que de porter immédiatement un jugement et nous laisser emporter par nos émotions positives ou négatives. Il nous serait grandement souhaitable de savoir rester humbles et mesurés en toute chose. Prenons suffisamment de distance, de recul.

En effet, nous jugeons souvent une situation Ă  travers le prisme de nos Ă©motions, de notre humeur du moment, de nos expĂ©riences, de notre Ă©ducation, de nos peurs et angoisse ou le contexte du moment
 Nous croyons ainsi avoir un certain pouvoir sur la rĂ©alitĂ©,  mais dĂ©trompons nous.

Voici le conte en question :

Un pauvre paysan chinois travaillait dur, aidĂ© dans les travaux des champs par son fils. Rassemblant toutes ses Ă©conomies, il partit au marchĂ© acheter un cheval pour soulager leur labeur. C’est une superbe bĂȘte qui tire la charrette pour rentrer les rĂ©coltes, rapporter le bois, et bien d’autres taches encore. Ce qui satisfait les deux hommes.

Son voisin, voyant cela, se montra jaloux, et proposa au pauvre paysan d’acheter son cheval.

Le paysan rĂ©pondit :  » Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal pour moi, c’est un ami, je ne veux pas le vendre « .

Un jour, le cheval sauta au-dessus de la clĂŽture et disparut.

Le voisin passant devant l’écurie vide dit au fermier :  » C’était prĂ©visible qu’on la volerait cette bĂȘte ! Pourquoi ne me l’avez-vous pas vendue ? Vous n’avez pas de chance ! « .

Le paysan se montra plus circonspect :  » N’exagĂ©rons rien dit-il. Le cheval ne se trouve plus dans l’écurie, c’est un fait ! Tout le reste n’est qu’une question d’apprĂ©ciation de votre part. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? Nous ne connaissons qu’un fragment de l’histoire. Qui sait ce qu’il adviendra ? « .

Le voisin se moquait du vieil homme et le considĂ©rait depuis longtemps comme un SIMPLE D’ESPRIT. Le fermier n’était pas assez riche pour pouvoir s’acheter un autre cheval, et continua de travailler dur avec son fils. Quinze jours plus tard, le cheval revint. Il n’avait pas Ă©tĂ© volĂ© ; il s’était tout simplement mis au vert, et ramena une douzaine de chevaux sauvages de son escapade.

Le voisin du fermier vint lui rendre visite :  » Vous aviez raison, ce n’était pas un vol. Vous avez de la chance !  »

– « Je n’irais pas jusque-lĂ   » dit le paysan. « Je me contenterais de dire que mon cheval est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? Ce n’est qu’un Ă©pisode « .

Le paysan demanda Ă  son fils de dresser les Ă©talons sauvages, ce qu’il entreprit. Au cours d’une sĂ©ance de dressage, un des chevaux jeta son cavalier Ă  terre et le piĂ©tina, lui cassant une jambe.

Le voisin vint une fois de plus donner son avis :  » Pauvre ami, vous n’avez pas de chance, voici que ton fils unique est estropiĂ©. Qui donc vous aidera pour les travaux de la ferme ? Vous ĂȘtes vraiment Ă  plaindre. »

– » Voyons,  » rĂ©torqua le paysan,  » n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de sa jambe, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apportĂ© ? Nul ne peut prĂ©dire l’avenir « .

Quelque temps plus tard, la guerre Ă©clata dans le pays. Tous les jeunes hommes du village furent enrĂŽlĂ©s dans l’armĂ©e, sauf l’invalide.

–  » Vieil homme,  » se lamenta le voisin, vous aviez raison ;  » votre fils ne peut plus marcher, mais il reste auprĂšs de vous, tandis que nos fils vont se faire tuer « .

–  » Je vous en prie  » rĂ©pondit le paysan,  » ne jugez pas hĂątivement. Vos jeunes sont enrĂŽlĂ©s dans l’armĂ©e, le mien reste Ă  la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. Est-ce un bien ou un mal ? Chance ou malchance ? Qui peut le dire ? « .

 

Belle réflexion et méditation autour de conte et de cette trÚs belle vidéo :

 

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